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L'Union soviétique et l'Allemagne nazie sont liées par un pacte de non agression depuis le 23 août 1938. Mais les régimes ont des idéologies diamétralement opposées. En outre, Adolf Hitler souhaite réaliser son projet de conquête d'espace vital pour le peuple allemand (Lebensraum) et il convoite les énormes ressources minières et céréalières de l'Est. Alors le 22 juin 1941, près de trois millions de soldats allemands se lancent à l'assaut du territoire russe. C'est l'opération Barbarossa et le début de la guerre germano-soviétique.
L'Armée rouge, affaiblie par les purges staliniennes (1936-1938), n'est pas en état de résister au choc et les forces allemandes pénètrent profondément dans le pays, faisant des centaines de milliers de morts et de prisonniers.
Mais la Russie n'est pas l'Europe de 1940 : les distances à couvrir y sont énormes ; la mauvaise qualité des routes et des infrastructures pose d'immenses difficultés logistiques à l'envahisseur.
Bientôt l'offensive s'essouffle, obligeant Hitler à se recentrer sur des objectifs plus réalistes, comme les villes de Moscou et de Leningrad.
Aidé par la rigueur de l'hiver et au prix de grands sacrifices (politique de la terre brûlée) ainsi que d'une mobilisation de tout son peuple (déplacement des industries des régions occidentales vers l'Oural ou la Sibérie), Joseph Staline parvient tant bien que mal à rétablir la situation.
Moscou est sauvée, en janvier 1942, par des renforts venus de Sibérie, qui bousculent et repoussent une armée allemande épuisée par un froid terrible pour lequel elle n'est pas équipée.
De plus, les nazis se sont aliénés la population en pratiquant une politique raciale brutale (massacres et déportations de juifs) et en pillant ses ressources ; des milliers de Russes vont alors rejoindre les rangs des partisans et harceler les arrières des armées allemandes.
La Wehrmacht reprend cependant l'offensive en été 1942 vers le sud et la Volga. Une de ses armées se fixe à Stalingrad, où les Russes font preuve d'une résistance hors du commun ; l'Allemagne y connaîtra une défaite écrasante, le 31 janvier 1943, avec la capitulation du maréchal Paulus.
Le moral allemand en ressort gravement atteint car on prend soudain conscience que la victoire n'est plus possible à l'Est.
En juillet 1943, Hitler veut néanmoins obtenir un succès tactique en tentant de réduire le saillant de Koursk à l'aide de ses meilleures unités blindées. Ce sera un échec. A partir de ce moment, l'armée allemande en sera réduite à une guerre défensive, reculant sans cesse face à un adversaire de plus en plus puissant (notamment grâce à l'aide américaine).
En libérant les territoires occupés par leur ennemis (Kiev en novembre 1943 et Leningrad en janvier 1944), les soldats russes découvrent avec horreur l'ampleur des massacres et des destructions opérés par les nazis et bon nombre se promettent de le faire payer cher aux Allemands.
Du 22 juin au 19 août 1944, les soviétiques lancent une gigantesque offensive, l'opération Bagration, avançant de 600 kilomètres et détruisant trois armées allemandes.
La Bulgarie, la Hongrie, la Pologne tombent ensuite aux mains des Russes, tandis que les partisans de Tito libèrent la Yougoslavie. Puis c'est l'assaut final sur Berlin, le 16 avril 1945 : les derniers fanatiques nazis se défendent farouchement dans les décombres de la ville mais ils ne peuvent ralentir l'avancée inexorable de l'Armée rouge.
Le 30 avril 1945, à deux pas des combats, Hitler se suicide dans son bunker et le matin du 7 mai 1945, le général Alfred Jodl signe la capitulation sans condition de l'Allemagne.
Guerre totale d'une violence inouïe, lutte à mort entre deux régimes dictatoriaux, le conflit germano-soviétique causera 80% des pertes de l'armée allemande et fera près de trente millions de morts (soit la moitié des pertes de la deuxième guerre mondiale). C'est le conflit le plus sanglant de l'histoire de l'humanité.
L'Union soviétique et l'Allemagne nazie sont liées par un pacte de non agression depuis le 23 août 1938. Mais les régimes ont des idéologies diamétralement opposées. En outre, Adolf Hitler souhaite réaliser son projet de conquête d'espace vital pour le peuple allemand (Lebensraum) et il convoite les énormes ressources minières et céréalières de l'Est. Alors le 22 juin 1941, près de trois millions de soldats allemands se lancent à l'assaut du territoire russe. C'est l'opération Barbarossa et le début de la guerre germano-soviétique.
L'Armée rouge, affaiblie par les purges staliniennes (1936-1938), n'est pas en état de résister au choc et les forces allemandes pénètrent profondément dans le pays, faisant des centaines de milliers de morts et de prisonniers.
Mais la Russie n'est pas l'Europe de 1940 : les distances à couvrir y sont énormes ; la mauvaise qualité des routes et des infrastructures pose d'immenses difficultés logistiques à l'envahisseur.
Bientôt l'offensive s'essouffle, obligeant Hitler à se recentrer sur des objectifs plus réalistes, comme les villes de Moscou et de Leningrad.
Aidé par la rigueur de l'hiver et au prix de grands sacrifices (politique de la terre brûlée) ainsi que d'une mobilisation de tout son peuple (déplacement des industries des régions occidentales vers l'Oural ou la Sibérie), Joseph Staline parvient tant bien que mal à rétablir la situation.
Moscou est sauvée, en janvier 1942, par des renforts venus de Sibérie, qui bousculent et repoussent une armée allemande épuisée par un froid terrible pour lequel elle n'est pas équipée.
De plus, les nazis se sont aliénés la population en pratiquant une politique raciale brutale (massacres et déportations de juifs) et en pillant ses ressources ; des milliers de Russes vont alors rejoindre les rangs des partisans et harceler les arrières des armées allemandes.
La Wehrmacht reprend cependant l'offensive en été 1942 vers le sud et la Volga. Une de ses armées se fixe à Stalingrad, où les Russes font preuve d'une résistance hors du commun ; l'Allemagne y connaîtra une défaite écrasante, le 31 janvier 1943, avec la capitulation du maréchal Paulus.
Le moral allemand en ressort gravement atteint car on prend soudain conscience que la victoire n'est plus possible à l'Est.
En juillet 1943, Hitler veut néanmoins obtenir un succès tactique en tentant de réduire le saillant de Koursk à l'aide de ses meilleures unités blindées. Ce sera un échec. A partir de ce moment, l'armée allemande en sera réduite à une guerre défensive, reculant sans cesse face à un adversaire de plus en plus puissant (notamment grâce à l'aide américaine).
En libérant les territoires occupés par leur ennemis (Kiev en novembre 1943 et Leningrad en janvier 1944), les soldats russes découvrent avec horreur l'ampleur des massacres et des destructions opérés par les nazis et bon nombre se promettent de le faire payer cher aux Allemands.
Du 22 juin au 19 août 1944, les soviétiques lancent une gigantesque offensive, l'opération Bagration, avançant de 600 kilomètres et détruisant trois armées allemandes.
La Bulgarie, la Hongrie, la Pologne tombent ensuite aux mains des Russes, tandis que les partisans de Tito libèrent la Yougoslavie. Puis c'est l'assaut final sur Berlin, le 16 avril 1945 : les derniers fanatiques nazis se défendent farouchement dans les décombres de la ville mais ils ne peuvent ralentir l'avancée inexorable de l'Armée rouge.
Le 30 avril 1945, à deux pas des combats, Hitler se suicide dans son bunker et le matin du 7 mai 1945, le général Alfred Jodl signe la capitulation sans condition de l'Allemagne.
Guerre totale d'une violence inouïe, lutte à mort entre deux régimes dictatoriaux, le conflit germano-soviétique causera 80% des pertes de l'armée allemande et fera près de trente millions de morts (soit la moitié des pertes de la deuxième guerre mondiale). C'est le conflit le plus sanglant de l'histoire de l'humanité.
Allemands prêts à s'emparer d'un pont (été 1941) |
Blindés allemands pendant l'opération Barbarossa - juillet 1941 |
Mobilisation générale en 1941 pour défendre la mère patrie (Russie) |
Fantassins allemands pendant l'opération Barbarossa |
Capture d'un soldat russe en juin 1941 |
Véhicule allemand Sd.Kfz.251 en Lettonie en 1941 |
Faubourgs de Leningrad en octobre 1941 |
Waffen-SS progressant en Russie - automne 1941 |
Le général Heinz Guderian (juillet-août 1941) |
Soldats allemands entrant à Minsk en 1941 |
Le froid de l'Est gèle les véhicules lors de l'hiver 1941 |
Colonne allemande près de Moscou - hiver 1941 |
Soldat russes retranchés à la bataille de Moscou (hiver 1941-1942) |
Contre-attaque russe à Naro-Fominsk, Moscou (1941-1942) |
Ravitaillement allemand par Junkers Ju 52 pendant l'hiver 1941-1942 |
Partisans harcelant les arrières des lignes allemandes |
Pilotes russes du 102-ème régiment d'aviation de chasse de Leningrad |
Sidecar KS750 de la Wehrmacht dans les steppes de russie |
Tireurs d'élite russes équipés de fusils Mosin-Nagant |
Soldat allemand équipé d'une mitrailleuse MG42 en 1942 |
Eclaireurs russes dans une usine à Voronej à la fin de 1942 |
Fantassins allemands à Stalingrad en 1942 |
Soldat allemand équipé d'un PPSh-41 russe à Stalingrad (automne 42) |
Russes dans les ruines de l'usine Octobre Rouge à Stalingrad - octobre 1942 |
Soldats russes combattant à Stalingrad (hiver 1942-1943) |
Sentinelle allemande en hiver 1942 |
Soldats russes en tenue hivernale sur le toit d'un immeuble - Stalingrad (janvier 1943) |
Soldat allemand équipé d'un PPSh-41 russe luttant contre les partisans |
Char russe T-34 à la bataille de Kharkov (février-mars 1943) |
Le char allemand "Tigre" à la bataille de Koursk (juillet-août 1943) |
Soldats SS de la division Totenkopf à Koursk (juillet-août 1943) |
Soldats russes ayant combattu du côté allemand capturés à Koursk en 1943 |
Infanterie navale soviétique opérant en Mer Noire |
Allemands lors de la démonstration d'un Panzerfaust en septembre 1943 |
Soldats russes à la bataille de Kiev (octobre-décembre 1943) |
Soldats russes en partance pour le front |
SS-Panzergrenadier - janvier 1944 |
Soldat allemand fait prisonnier par l'Armée rouge |
Les soldats russes du front de Leningrad (janvier-février 1944) |
Partisans à Belgrade en 1944 |
Soldats SS de la Division Wiking lors de la bataille de Kovel en avril 1944 |
Soldats russes à la frontière de la Prusse orientale en 1944 |
Char T-34/85 fin 1944 |
Soldats allemands au siège de Budapest (décembre 1944 - février 1945) |
Libération d'Auschwitz-Birkenau par l'Armée rouge, le 27 janvier 1945 |
Waffen-SS en Pologne en février 1945 |
Compagnie Hitlerjugend du Volkssturm en février 1945 |
Soldats russes - Königsberg, Prusse orientale en avril 1945 |
Civils de la milice populaire du Volkssturm à l'entraînement |
Joseph Goebbels décore de la Croix de fer le jeune Willi Hübner |
Soldats russes à une entrée du métro de Berlin (avril 1945) |
Jeunesses hitlériennes capturées à Berlin |
Drapeau rouge sur le Reichstag (2 mai 1945) - photo de Yevgeny Khaldei |
Images disponibles sur :
http://www.bundesarchiv.de/index.html.de
http://victory.rusarchives.ru/index.php